On pense évidemment à l’éventualité évoquée de supprimer certaines aides wallonnes considérées comme des effets d’aubaine pour certaines communes présentant des budgets en boni.
Après avoir rappelé la discipline budgétaire à laquelle sont soumises les communes, l’UVCW rappelle qu’il serait toutefois erroné de considérer qu’un résultat comptable en boni équivaut à l’absence de difficultés financières dans le chef de telle ou telle commune. Je cite : « Dans la majorité des cas, ce résultat traduit surtout une grande prudence dans l’élaboration du budget initial, et les marges dégagées à la clôture des comptes annuels tiennent souvent davantage d’une conjoncture positive plutôt que d’un excès d’aides et de subsides perçus ».
L’UVCW rappelle ensuite les différentes pressions que les communes subissent, notamment la suppression du pour cent complémentaire à l’indexation du fonds des communes – coût de 251 millions – ou la non-indexation des subsides APE – 208 millions d’euros – ou encore la réforme fiscale annoncée – 80 millions d’euros par an – réduisant mécaniquement leur capacité à maintenir l’emploi et donc la qualité des services rendus à la population.

L’UVCW suggère enfin la fin du gel du précompte sur matériel et outillage et, par ailleurs, la mise en œuvre d’une redevance de voirie visant les opérateurs téléphoniques, en lieu et place d’un accord TOP IV. Quelle analyse faites-vous de ce courrier ? Rejoignez-vous l’union sur les différentes conclusions et sur la nécessité de défendre vos pouvoirs locaux, dont la capacité financière est danger