Question Parlementaire
L’organisation du service d’hiver à l’aune du réchauffement climatique
Question orale de Bruno LEFEBVRE
Ministre François DESQUESNES
Ministre du Territoire, des Infrastructures, de la Mobilité et des Pouvoirs locaux
Question orale du 7 octobre 2025
Monsieur le Ministre, en 2024-2025, l’organisation du service d’hiver a coûté environ 33,5 millions d’euros.
Ce chiffre reprend l’achat de sel, le coût du personnel, le matériel et les factures à des prestataires privés. C’est ce dernier poste qui coûte le plus cher, avec un coût de 21,5 millions d’euros.
Le service d’hiver s’étend sur une période de six mois : du 15 octobre au 15 avril. Au regard du réchauffement climatique, la question qui se pose est de savoir s’il est nécessaire de maintenir le service sur une telle période. En outre, ne faudrait-il pas être plus souple en termes d’organisation ? Si l’on peut comprendre que, dans les Hautes-Fagnes ou le Luxembourg, une telle période soit nécessaire, c’est sans doute moins le cas dans le Hainaut ou dans le Brabant wallon.
D’une manière générale, lors des séances de commission, le mot « efficience » revient souvent. Dans ce cadre, l’organisation du service d’hiver ne devrait-elle pas être plus efficiente afin de limiter les dépenses publiques tout en garantissant le service aux automobilistes ?
Merci, Monsieur le Ministre, pour ces retours. Il faut être vigilant à ce que nos routes soient toujours praticables et que nous n’ayons pas de mauvaises surprises, mais je me dis que, avec le réchauffement climatique, il est possible d’analyser les dernières années pour voir si l’on ne sait pas ajuster la période prévue.
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