En effet, dans un contexte budgétaire que vous avez vous-même qualifié de difficile, vous avez décidé d’inscrire au budget 2025 une dépense de 200 millions d’euros en crédits d’engagement et 43 millions d’euros en crédits de liquidation. Nous n’avons jamais remis en cause la pertinence de ces investissements en tant que tels. Ce qui nous pose question, c’est l’attitude du Gouvernement qui continue dans ses investissements sans cofinancement européen. Quels seront les travaux ou les études à payer avec les 43 millions inscrits au budget 2025 dans le cadre de ce projet ? À la faveur de la commission du Budget du 6 décembre dernier, vous aviez indiqué : « Si, dans le cadre des programmations RTE-T européennes, des masses budgétaires redevenaient disponibles, nous serions toujours éligibles aux subsides, même si nous avions commencé les travaux. » Disposez-vous de nouvelles informations à ce sujet ? Historiquement, le dossier Seine-Escaut a été marqué par des dépassements budgétaires significatifs. Au total, hors opération Seine-Escaut 2.3, le programme représente un investissement de 648 millions d’euros, composé de 213 millions d’euros de cofinancement et de 435 millions d’euros à la charge de la Région wallonne. D’un point de vue opérationnel, où en est-on dans la réalisation des différentes phases de ce projet ? Que reste-t-il comme travaux à réaliser et comme factures à honorer pour la convention transfrontalière de la Lys Seine-Escaut 2020, Seine-Escaut 2.1 et 2.2 écluse d’Obourg ? Y a-t-il eu de nouvelles estimations dans les différents marchés concernés ? Le cas échéant, quelle est la hauteur des augmentations ? Devrez-vous faire de nouvelles propositions à l’ajustement pour y faire face ?