Question Parlementaire
L’impact de la réforme de l’enseignement qualifiant sur le transport fluvial
Question orale de Bruno LEFEBVRE
Ministre François Desquesnes
Infrastructures
Commission du 01/04/2025
Monsieur le Ministre, la vision FAST prévoit que, d’ici 2030, 18 % des marchandises soient transportées par voie d’eau, contre 14 % en 2017. En l’état actuel des choses, la cible est-elle atteignable ? C’est là toute la question.
C’est une lapalissade, mais pour pouvoir transporter la marchandise, il faut des bateaux et des bateliers. Or, il y a deux ans, selon une étude néerlandaise, il manquait 20 000 membres d’équipage en Europe. La DPR prévoit que la Région assouplira également les conditions d’accès à la profession et au marché des entreprises de transport collectif de personnes et de marchandises. Où en êtes-vous à ce sujet ? En Wallonie, la seule école qui forme des bateliers se situe à Huy. Il s’agit d’une formation assez spécifique puisqu’elle a lieu dans le bateau-école de Huy. Il est évident que la filière sera impactée par les mesures d’économies votées par votre majorité en Fédération Wallonie-Bruxelles. La Wallonie, qui est compétente en matière de transports intérieurs, devra-telle compenser la perte de moyens dans la filière de 22 formation ? La formation de bateliers s’étend sur quatre ans. La ministre de l’Enseignement a présenté, la semaine dernière, un cadastre pour identifier les alternatives organisées en promotion sociale pour les septièmes années. L’option batellerie n’est pas reprise. Qu’en est-il ? Quel est l’avenir de cette filière ? D’une manière générale, qu’entendez-vous mettre en place pour vous assurer que nous ne manquions pas de main-d’œuvre pour le transport des marchandises par voie d’eau ?
Monsieur le Ministre, nous allons aller à la rencontre de M. Jeholet pour obtenir davantage d’informations. Il serait vraiment dommageable pour la vision FAST 2030 que l’on ne trouve pas des solutions à cette problématique importante.
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