Question Parlementaire
Les difficultés rencontrées au sein du Département de la police et des contrôles (DPC)
Question orale de Bruno LEFEBVRE
Santé
Commission du 27/05/2025
Monsieur le Ministre, après le Département de la nature et des forêts, les agents du Département de la police et des contrôles ont également mis en avant, via la presse, les difficultés rencontrées dans la pratique de leur mission : manque de matériel, voiture non adaptée aux interventions ou uniformes usagés.
Cela engendre des lacunes sur le terrain. Les agents ont le sentiment d’être abandonnés, que leurs missions sont reléguées au second plan. Ce sentiment est particulièrement présent au sein de l’Unité spéciale d’investigation. Les agents ne disposent pas d’uniforme distinctif. Certains agents sont même amenés à récupérer d’anciens uniformes floqués de l’Unité de répression des fraudes, alors que cette unité a été dissoute en 2022. Nous avons déjà mis en avant les difficultés rencontrées par le personnel au sein du Département de la police et des contrôles. Dans la DPR, le Gouvernement entendait lutter contre la délinquance environnementale : « Pour y remédier, il travaillera tant sur la prévention que sur la répression en intégrant le principe pollueur-payeur ». S’agissant de la répression, comptez-vous soutenir davantage les agents du DPC ? Comment comptez-vous répondre aux problèmes d’ordre matériel qu’ils rencontrent ? Des moyens ont-ils été prévus dans le cadre de l’ajustement budgétaire pour permettre aux agents du DPC de mener à bien leurs missions ? Les agents ont-ils désormais accès au fichier central relatif à la délinquance environnementale ?
Je vous remercie, Monsieur le Ministre, d’au moins nous rassurer sur le fait que l’arrêté pour les vêtements de travail est en cours et que l’accès au fichier central est aussi en voie d’aboutissement. Pour les véhicules, je n’ai pas compris. Vous avez dit que le marché n’était pas consenti. Cela veut-il dire qu’il n’y aura pas de véhicules à disposition du personnel ? C’est moins rassurant. Comme je l’ai dit à votre collègue tout à l’heure, j’ai l’impression parfois que chacun nous dit que telle chose n’avait pas été faite sous la mandature précédente. Cela fait maintenant un an que nous sommes en place. Vu que vous êtes un gouvernement d’ingénieurs, je pense que l’on peut maintenant avancer de manière concrète, il n’y a pas de souci.
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