Question Parlementaire

Les plantations d’arbres le long du réseau non structurant

Question orale de Bruno LEFEBVRE

Ministre François Desquesnes
Infrastructures

Commission du 01/04/2025

Monsieur le Ministre, faut-il planter des arbres le long des routes régionales ? Cette question peut sembler banale, mais la réponse ne semble pas si évidente.

D’un point de vue infrastructures, le système racinaire des arbres peut endommager la route. D’un point de vue sécurité routière, cela constitue un double danger : les feuilles peuvent rendre les chaussées glissantes et les arbres peuvent constituer des obstacles mortels en cas de sortie de route. D’un point de vue paysager, cela contribue au charme d’une route. D’un point de vue environnemental, cela permet une continuité du maillage écologique et permet aux espèces d’aller d’espaces naturels en espaces naturels. On le voit, il y a du pour et du contre. En tant que gestionnaire de voirie, quelle est la position du SPW MI ? Y a-t-il une position uniforme sur l’ensemble du territoire, ou cela varie-t-il en fonction des districts ? En tant que ministre des Pouvoirs locaux, donnez-vous des instructions particulières aux communes sur le sujet ?

Merci, Monsieur le Ministre, pour ces éléments d’information et ces clarifications. Loin de moi l’idée de remettre en cause la plantation d’arbres le long des voiries. Comme vous l’avez évoqué, il y a toute une série d’éléments positifs et utiles pour justifier la plantation d’arbres. Il m’est toutefois revenu que certains travaux, notamment des travaux d’impétrants en matière de conduite d’eau ou de conduite d’électricité, ont été imposés sur voirie pour ne pas toucher au système racinaire des arbres, alors que cela aurait coûté beaucoup moins cher à la collectivité et au SPW de le faire dans les bords de voirie. Je pense notamment à la N56, sur toute la distance entre Ath et Mons, où l’on a démoli la piste cyclable sur plusieurs dizaines de kilomètres pour y installer des impétrants alors que l’on aurait pu le faire sur le champ, juste à la limite de la voirie. « Le bon arbre au bon endroit » est effectivement une bonne réflexion, mais il faut y réfléchir sur ces aspects également.

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