Il indique également que l’offre commerciale est arrivée à saturation de sorte que l’on va voir apparaître, à plus ou moins brève échéance, une multiplication des friches commerciales. On a déjà connu ce phénomène dans les centres-villes, mais aujourd’hui ce sont les centres commerciaux situés en périphérie des villes qui vont être concernés. Des milliers de mètres carrés artificialisés vont être désertés. Ces thèses sont aujourd’hui corroborées par la faillite ou la fermeture de nombreuses enseignes comme Casa ou Cora. À la différence des friches industrielles, on a déjà une forme de retour d’expérience sur la façon dont on doit réhabiliter ces friches. L’avantage des friches commerciales est que, a priori, le sol n’est pas pollué. Est-il possible d’évaluer le nombre d’hectares de friches commerciales qui pourraient être désertées dans les années à venir ? La question de la réhabilitation des friches commerciales ne devrait-elle pas faire l’objet d’une recherche spécifique de la CPDT ? Comment organiser la coordination de la réhabilitation de ces friches ? Comment croiser la réhabilitation de ces friches avec la nécessité de limiter l’artificialisation du territoire ?