Question Parlementaire
L’entretien des infrastructures cyclables
Question orale de Bruno LEFEBVRE
Ministre François Desquesnes
Infrastructures
Commission du 18/03/2025
Monsieur le Ministre, avec le développement de la pratique du vélo et les investissements réalisés par les villes et communes, les provinces et la Région, la question de l’entretien est centrale.
Les aménagements cyclables doivent répondre à des critères stricts de sécurité, notamment en matière d’état de la chaussée, de visibilité et de signalisation. Or, ces infrastructures sont souvent exposées à des facteurs extérieurs susceptibles de nuire à leur qualité : mauvaises conditions climatiques, végétation envahissante ou encore débris laissés par les intempéries. Cela nuit directement à la sécurité des cyclistes qui, en l’absence d’une maintenance régulière, sont confrontés à des risques accrus de chutes et d’accidents. Il est primordial que des contrôles réguliers et des interventions appropriées soient effectués pour garantir des aménagements toujours fonctionnels. Cela inclut la réparation des revêtements, l’élimination des obstacles et l’entretien de la signalisation. Pour ce faire, le plan d’action Wallonie cyclable 2030 prévoit qu’un outil de contrôle des aménagements et d’entretien des aménagements cyclables sur les voiries régionales sera mis en place. Pouvez-vous faire le point sur la mise en œuvre de cet outil ? En ce qui concerne les entretiens saisonniers, il convient de souligner l’importance d’une gestion adaptée en fonction des saisons et des particularités de chacune d’elles. D’une manière générale, pouvez-vous préciser les actions concrètes mises en place pour garantir l’entretien régulier et saisonnier des aménagements cyclables sur le réseau cyclable régional, en veillant à ce que la sécurité et le confort des utilisateurs soient systématiquement assurés, et ce, tout au long de l’année ? En outre, quel est l’impact budgétaire de cet entretien ?
Merci beaucoup, Monsieur le Ministre, pour ces éléments d’information. Il est évident que si l’on veut continuer à soutenir la pratique du vélo, il faut que nous ayons des infrastructures entretenues et de qualité.
Partager sur les réseaux sociaux :